Jacques NASSIF

De l’impraticable du pouvoir (un lieu où se mesure la mesure)

Pouvoirs n°11 - La psychanalyse - novembre 1979 - p.55-67

La tentative dont le présent texte est le résultat est issue de la lecture d’une pièce de Shakespeare, Mesure pour mesure, où il me semble que le « praticable » est instauré par le tenant du pouvoir lui-même, du fait qu’il s’en absente. Ce qui permet le dévoilement : 1) du rapport que fomente l’hystérique entre le corps du Prince et le corps du Peuple ; 2) de la dimension du semblant, jamais éludable dans la mesure où elle noue le pouvoir au sexe ; 3) de la mise en mesure dont le pouvoir se croit investi, entre la mort et la folie, respectivement représentées par Claudio condamné et Angelo condamnant, qui se retrouvent néanmoins tous les deux sur les plateaux de la même balance.

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