Claude GAUTIER

Le machiavélien et le moraliste. Clemenceau : de la conviction à la responsabilité quelques hypothèses de lecture

Pouvoirs n°65 - avril 1993 - Morale et politique - p.77-88

Il s’agit, à partir d’un exemple emprunté à l’histoire de la République radicale, de montrer que l’opposition entre le « machiavélien » et le « moraliste », pour analyser les comportements politiques, manque de pertinence. Peut-on rendre compte, de façon significative Weber , des positions de Clemenceau au moment de l’affaire Dreyfus ou pendant les événements de 1906-1909, en se limitant à cette distinction ? Il apparaît bien vite que cette première antinomie doit être complétée par des déterminations plus précises faisant intervenir les rapports entre légalité/légitimité, société civile/Etat, etc.

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