Hugues PORTELLI

Arbitre ou chef de l’opposition?

Pouvoirs n°91 - La cohabitation - septembre 1999 - p.59-70

La fonction présidentielle durant la cohabitation est tributaire de la condition
du chef de l’État avant qu’il ne perde la majorité, tant sur le plan politique
qu’institutionnel, et des rapports de forces tels qu’ils se dessinent lors
de son entrée en cohabitation (part de responsabilité dans l’échec électoral,
moyens et soutiens dont il dispose). Ces conditions préalables préfigurent le
statut du président cohabitant, ni arbitre ni chef de l’opposition, mais détenteur
de contre-pouvoirs constitutionnels dont l’usage dépend de la conjoncture
et de son avenir politique.

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