Débat : l’avènement de la démocratie espagnole

Pouvoirs n°08 - L'Espagne démocratique - janvier 1979 (janvier 1984) - p.61-78

Transition pacifique, consensus, « réussite », les termes revendiqués par tous n’ont pas exactement le même sens pour chacun. Le passé, même récent et commun, est interprété avec autant de diversité qu’est envisagé le futur immédiat. Dans le coeur des congratulations réciproques les fausses notes sont fréquentes.
Pour permettre à chacun de préciser le bilan de ses espoirs et craintes, Pouvoirs a invité à un débat écrit sur cinq questions, les dirigeants des cinq tendances politiques les plus importantes, principaux dirigeants ou « numéros deux » de leur parti respectif. Parmi eux, un seul indépendant abertzale (2) de gauche. Ont donc participé au débat :

Rafaël Arias Salgado (1942), avocat, diplomate, député de Tolède, secrétaire général de l’Union de Centro democrâtico.

Juan Maria Bandres (1932), avocat, sénateur indépendant de Guipûzcoa, proche de l’EIA (parti basque révolutionnaire où se sont regroupés d’anciens membres de l’ETA), membre du Conseil général basque.

Manuel Fraga Iribarne (1922), professeur de droit public, ministre de l’Information sous Franco, puis de l’Intérieur dans le premier gouvernement de la Monarchie, député de Madrid, secrétaire général de l’Alianza popular, El reglamento de las Cortès espanolas, 1959 ; El desarrollo politico, 1971.

Alfonso Guerka (1940), ingénieur, écrivain, secrétaire à l’Organisation du PSOE (Parti socialiste), député de Séville.

Simon Sanchez Montero (1915), traducteur, membre du Comité exécutif national du PCE, député de Madrid, Que es el comunismo ?, 1976 ; Que es el PCE ? (en collaboration avec S. Carrillo), 1977 ; La conception marxiste del Estado.

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